Selon les sociétés impliquées, ces recherches ont montré l'impact positif sur la réponse glycémique que peut présenter le remplacement partiel des sucres d’un produit par la fibre prébiotique oligofructose dérivée de la chicorée. Ces données révèlent que la réponse de la glycémie peut être significativement plus faible avec seulement un remplacement de 20 %. Les conditions d’utilisation proposées dans l’évaluation se rapportent à l’allégation sur les « sucres réduits » comme indiqué dans l’annexe du règlement (CE) n°1924/2006, soit un remplacement de 30 %.
Un deuxième dossier s’intéressant à l'inuline de chicorée, contenant des développements scientifiques supplémentaires récents était prêt à être déposé au moment de la publication de l’avis de l’EFSA sur l'oligofructose de la chicorée. « Comme l'Efsa a élargi la portée de son étude aux glucides non digestibles lors de l'évaluation du dossier de l’oligofructose, l’inuline de la chicorée est incluse et bénéficie de ce fait des avantages de cette évaluation », précise les société Beneo, Cosucra et Sensus.
Dans le contexte actuel d’explosion des pathologies liées à l’alimentation (obésité, surpoids, diabète, etc.), ces études présentent un intérêt certain et permettent d’envisager de nouvelles opportunités pour l'industrie alimentaire de répondre à la demande des consommateurs en produits à faible indice glycémique.
* Des études sont en partie considérées comme exclusives et / ou confidentielles.