Consommation de sel : l’OMS rappelle à l’ordre

© Dubravko Soric flickr

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette consommation se situerait aujourd’hui entre 7 et 18 g dans tous les pays européens. Dans le cadre d’efforts visant à lutter contre l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires, l’organisation cite la Finlande et le Royaume-Uni qui ont lancé des programmes efficaces de réduction de la consommation de sel.

« La Finlande a commencé à œuvrer pour une réduction de la consommation de sel dès les années 1970, notamment en menant d’importantes campagnes de sensibilisation de la population. En 1993, elle a imposé de mentionner la teneur en sel sur l’étiquette et d’apposer des avertissements sur les produits particulièrement riches en sel », rappelle l’OMS. Le logo « meilleur choix » qui identifie les produits pauvres en sel a reçu le soutien de l’Association finlandaise de cardiologie. Et les résultats sont là. En Finlande, la consommation de sel est passée d’environ 12 g/jour à la fin des années 1970 à 6,8 g/jour chez les femmes en 2002.

Autre stratégie pour le Royaume-Uni qui s’est focalisée sur la reformulation des produits, avec une réduction progressive de la teneur en sel, ainsi que la mise en place d’un étiquetage facile à comprendre par le consommateur et de campagnes de sensibilisation de la population. Depuis 2003-2004, la consommation de sel aurait diminué de 10 à 15 %.

Pour l’OMS, faire baisser la consommation de sel doit être donc une mesure prioritaire des politiques de prévention. D’autant plus que cette mesure est considérée comme l’une des méthodes les plus rentables pour prévenir les maladies non transmissibles. Trois grands axes d’action sont à retenir : révision de la composition des produits ; sensibilisation et éducation du consommateur, avec un étiquetage clair et complet ; et surveillance de la consommation de sel au sein de la population.

VCD

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