Diabète : un fardeau économique pour les patients

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© Marie Lafortune

et repris par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) révèle que « 23 % des diabétiques de type 1 et 17 % des diabétiques de type 2 déclaraient en 2007 avoir renoncé à un service de santé du fait de son prix sur 12 mois. »

L’étude Entred 2007 a permis d’analyser une population de 3 730 diabétiques (dont 263 de type 1). Ces patients, tous bénéficiaires de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, ont accepté de répondre à un questionnaire portant sur leur profil socio-économique ainsi que leurs dépenses médicales concernant le diabète.

Parmi ces patients, 54 % estimaient que leur situation financière était difficile contre 18 % dans la population générale. Bien qu’une grande part de ces patients bénéficient d’une prise en charge au titre de l’ALD (près de 100 % des diabétiques de type 1 et 85 % pour les types 2), le reste à charge pour ces patients s’élevait à 660 € en moyenne (soit 12 % des dépenses de santé des diabétiques de type 2 et 6,3 % pour les types 1). Trois postes de consommation étaient au cœur de ces dépenses : les médicaments, les dispositifs médicaux et les soins dentaires. « À eux seuls, ils représentaient respectivement près de 69 et 63 % du reste à charge dans le diabète de type 2 et dans le diabète de type 1 », précise l’article du BEH. Parmi les autres sources de dépenses, les consultations en podologie, diététique ou psychologie étaient également évoquées par les patients.

Au final, « 23 % des patients diabétiques de type 1 et 17 % des patients diabétiques de type 2 déclaraient avoir renoncé au moins à un service de santé à cause de son prix au cours de l’année écoulée. »

Source : Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°37-38, 12 novembre 2013.

VCD

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