Pour un financement total de 355 000 euros, son troisième appel à projets lancé en juin 2013 a récompensé cinq programmes – sur 18 présentés – autour des thématiques « Inégalités sociales : conséquences biologiques selon le sexe » et « Recherche sur le développement de nouveaux outils pédagogiques pour une éducation à l’alimentation santé pour tous ».
La première thématique visait à soutenir des études permettant une meilleure compréhension des mécanismes biologiques impliqués dans les différences de réaction au stress entre les hommes et les femmes, en termes de comportement alimentaire, de métabolisme et de préférences alimentaires. Le projet retenu, pour un financement à hauteur de 100 000 euros, était porté par l’unité Nutrition de l’hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt). D’une durée de deux ans, il a consisté en l’analyse du comportement alimentaire après une chirurgie de l’obésité et de son effet sur l’entourage familial, avec une approche comparative hommes-femmes.
Quatre projets ont été retenus dans la seconde thématique, dont l’objectif était d’œuvrer au développement d’outils pédagogiques à destination des populations sensibles (enfants, femmes enceintes…) ou défavorisées. Quatre projets ont été retenus : d’une durée de deux ans, le projet en restauration scolaire porté par le Centre de recherche de l’Institut Paul Bocuse concerne les facteurs cognitifs et sensoriels influençant les rejets alimentaires et les choix des aliments des enfants de 3 à 6 ans. Il a reçu un financement de 30 000 euros. L’UMR Physiologie de la nutrition et du comportement alimentaire d’AgroParisTech a obtenu un financement à hauteur de 99 590 euros pour l’évaluation d’un modèle de conseils alimentaires pas-à-pas et personnalisés destiné à améliorer les apports nutritionnels des femmes enceintes et allaitantes. Le FFAS a également financé – à hauteur de 42 433 euros – un projet de trois ans du Centre européen des produits de l’enfant de Poitiers, analysant les bénéfices d’une éducation des collégiens aux « arts de faire culinaires » et des rapports entre l’école, la famille et les marques. Enfin, le Fonds a retenu le projet d’un an de l’agence LinkUp – pour un financement à hauteur de 83 000 euros – consistant en la définition, la mise en place in situ et l’évaluation de nouveaux outils visant à influencer les achats alimentaires de populations précaires dans les quartiers Nord de Marseille.
Ces projets feront l’objet d’une présentation aux membres de l’Association des amis du FFAS le 11 février 2014.