L’obésité reste stable chez les adolescents en classe de troisième

© Walter Siegmund

selon les résultats d’une étude menée entre 2001 et 2009 par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) en partenariat avec l’Education nationale.

Le pourcentage d’adolescents en état de surcharge pondérale s’est stabilisé au cours de ces dix dernières années, grâce aux nombreuses campagnes de prévention menées durant cette période. Malgré cette stabilisation, il reste assez élevé.

Cette proportion est à peu près égale pour les filles et les garçons. En revanche, elle varie fortement en fonction des milieux sociaux : elle est plus élevée (22,2 %) lorsque les parents sont ouvriers que lorsque l’un des parents est cadre (12,5 %). Les habitudes de vie des adolescents ont également été étudiées : 64 % des élèves de troisième pratiquent un sport en dehors des heures de classe, 10 % passent plus de trois heures par jour devant un écran, 68 % d’entre eux disent prendre un petit déjeuner tous les jours, ces deux derniers points influençant le risque d’obésité. Enfin, l’enquête souligne des disparités régionales : les collégiens de l’ouest, du centre-est et du sud-ouest de la France sont les plus épargnés.

Si les répercussions à long terme de l’obésité infantile sur la santé physique sont largement documentées, les conséquences psychiques le sont beaucoup moins et demeurent plus difficiles à quantifier. Les auteurs de cette enquête rappellent qu’une prise en charge précoce de l’adolescent en état de surcharge pondérale est recommandée pour son bien-être social.

Source : Olivier Chardon et Nathalie Guignon, avec la collaboration de Jean-Paul Guthmann, Laure Fonteneau et Marie-Christine Delmas. La santé des adolescents scolarisés en classe de troisième. Études et résultats n° 865, février 2014. Drees.

Simon Muchardt et Katia Delaval

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