Une nouveau mode de communication entre l’intestin (duodénum) et le cerveau vient d’être mis en évidence. Ayant un rôle sur la régulation de la glycémie, il pourrait servir dans une nouvelle approche thérapeutique contre le diabète.
Tag: Recherche
La nutrition comportementale individualisée, nouvelle approche pour une perte de poids durable
En France, le surpoids et l’obésité touchent respectivement 32 % et 15 % des individus de plus de 18 ans. On estime aujourd‘hui que sept millions de personnes sont obèses en France. Ces pathologies peuvent avoir sur le long terme de graves conséquences sur la santé : diabète, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, apnées du sommeil… Un accompagnement médical est nécessaire afin de maintenir une perte de poids durable. « La nutrition comportementale individualisée démontre aujourd’hui son efficacité dans une étude d’envergure (…) : une perte de poids initial maintenue dans le temps, chez des patients obèses ou en surpoids », explique le groupe Pileje dans un communiqué.
OptiNutriBrain : un laboratoire international consacré aux liens entre nutrition et santé cérébrale
L’université Laval (Québec), l’université de Bordeaux et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) annoncent la création du Laboratoire international associé (LIA) ayant pour objectif l’étude des effets de la nutrition sur la santé du cerveau. L’inauguration d’OptiNutriBrain a eu lieu le 12 novembre 2015 à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF).
L’influence de l’alimentation sur l’âge biologique
Un régime alimentaire riche en céréales complètes, produits de la mer, légumineuses, légumes, algues et produits laitiers aurait un impact positif sur l'âge biologique, selon une étude coréenne rapportée par le Cerin. Plus précisément, les chercheurs ont montré que ce régime influe sur la longueur des télomères au niveau des leucocytes.
À Lyon, un pôle d’excellence pour la recherche en nutrition santé
Le Centre européen nutrition santé (CENS) vient de révéler son projet de bâtir un pôle d’excellence, inédit en France. Il regroupera recherche fondamentale et recherche clinique pour apporter des solutions aux problématiques des sociétés actuelles -obésité, diabète, etc.- et aux pathologies de la personne âgée.
Diversifier ses apports en fibres pour enrichir sa flore intestinale
Les microbiotes les plus riches s’observent chez des individus qui consomment la plus grande diversité d’aliments riches en fibres, selon les résultats d’une étude réalisée par une équipe de l’Inra en collaboration avec le CNRH Rhône-Alpes. Ces microbiotes seraient également les plus stables.
Perturbateurs endocriniens : l’effet cocktail confirmé au niveau microscopique
Une équipe de chercheurs français a montré que plusieurs molécules de notre environnement ont une affinité renforcée pour un récepteur membranaire dès lors qu’elles sont en présence l’une de l’autre. Ce mécanisme pourrait contribuer à l’effet cocktail des perturbateurs endocriniens.
Allergie alimentaire : les dernières données de la recherche
Depuis dix ans, le Congrès francophone d’allergologie réunit mi-avril les professionnels de santé français et étrangers intéressés par l’allergie. Grâce aux nombreuses sessions plénières et ateliers pratiques, les 2500 congressistes ont pu faire le point sur les dernières découvertes scientifiques sur cette thématique, les avancées en matière de prise en charge et de prévention. Morceaux choisis.
Protéines lentes ou rapides : un concept d’intérêt
Dans le milieu des années 1990, le Pr Yves Boirie observe que la vitesse de digestion n’est pas la même pour toutes les protéines. Il conceptualise la notion de « protéines lentes » et de « protéines rapides ». Ce nouvel éclairage sur la digestion des protéines et son impact sur leur intégration dans les cellules musculaires intéressent aujourd’hui les scientifiques afin d’optimiser l’alimentation des personnes âgées dont le bilan protéique est souvent insuffisant. Décryptage.
D’après les conférences présentées à l’occasion des 15es entretiens de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, juin 2013.
Le gluten aggrave la maladie de Berger
Connu pour causer des intolérances digestives, le gluten aurait également des effets nocifs sur les reins et pourrait aggraver les cas de néphropathie à immunoglobulines A (ou maladie de Berger), d’après des recherches conduites par une équipe de l’Inserm.