L’allergie alimentaire varie en Europe

© Robert Byron-123RF

C’est ce que révèle une récente étude à laquelle huit centres européens ont collaboré (Reykjavik, Vilnius, Lodz, Sofia, Zurich, Athènes, Madrid et Utrecht).

Des adultes âgés de 20 à 54 ans ont été interrogés sur l’existence de symptômes lors de la consommation de certains aliments et sur la fréquence de survenue de ceux-ci. Le dépistage de l’allergie alimentaire a ensuite été réalisé par un dosage d’IgE spécifiques à 25 allergènes alimentaires.

Si 21 % des personnes interrogées ont rapporté des symptômes suite à l’ingestion d’aliments, leur fréquence variait selon la région géographique : 37 % à Zurich contre moins de 2 % à Vilnius. Le diagnostic d’allergie alimentaire était en revanche bien plus faible (4,4 %), avec là encore une importante variation géographique (de moins de 1 % à Vilnius et Sofia à plus de 7,5 % pour Zurich et Madrid).

La sensibilisation alimentaire à la noisette s’est révélée la plus fréquente (9,26 %) suivie par la pêche (7,93 %), la pomme (6,53 %), le céleri (6,25 %) et la carotte (5,96 %). Les moins fréquentes impliquaient l’œuf (0,86 %), le lait (0,82 %) et le poisson (0,22 %).

La sensibilisation alimentaire était corrélée à la sensibilisation aux allergènes polliniques (Bet v1 et Bet v2) ; la sensibilisation alimentaire non liée à une réactivité croisée avec les pollens, s’est avérée rare, et présentait également une disparité géographique. Les allergènes alimentaires les plus fréquemment en cause en l’absence de réactivité croisée étaient alors différents (sésame, crevette et noisette) mais les trois moins fréquents étaient identiques (poisson, œuf et lait).

Source : Burney PG et al. The prevalence and distribution of food sensitization in European adults. Allergy. 2014;69(3):365-71.

KD

Leave a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *