Une influence désavantageuse car un état dépressif ou anxieux induirait une augmentation de la consommation des aliments répondant à ces goûts.
Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont étudié chez 80 sujets l’influence de trois états psychologiques prédéfinis et non pathologiques (dépression et anxiété induites par des vidéos tristes, joyeuses et neutres) sur la perception du gras, du sucré, de l’umami, de l’acide et de l’amer, à cinq niveaux de concentrations différents.
Les résultats révèlent ainsi qu’un état dépressif, perturbe la distinction entre les aliments plus ou moins gras. Quant au goût, il est aussi modifié puisque le sucré et l’amer sont ressentis plus intensément chez les personnes anxieuses.
D’après les chercheurs, cette étude confirme l’influence de l’humeur sur le comportement alimentaire, notamment que les états dépressifs pourraient inconsciemment stimuler une consommation d’aliments gras.
Source : Platte P. et al. Oral perceptions of fat and taste stimuli are modulated by affect and mood induction. PlosOne. 2013