L’étiquetage nutritionnel type feu tricolore favorise les achats plus sains

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© Grzegorz Łobiński – Flickr.com

Il peut être reproché à l’étiquetage nutritionnel actuel (nombre de calories, types de graisses, cholestérol, sodium, fibres, etc.) d’être trop peu accessible aux consommateurs du fait des connaissances nécessaires à l’interprétation des teneurs renseignées sur les emballages. Les auteurs ont évalué l’influence d’un code-couleur plus simple reflétant la qualité nutritionnelle (le feu tricolore : vert pour les aliments les plus sains comme les fruits et légumes, jaune pour les aliments moins sains à consommer avec modération, et rouge pour ceux de faible intérêt nutritionnel) sur les choix alimentaires.

Pour ce faire, 166 consommateurs ont été interrogés avant la mise en place du code-couleur sur les aliments vendus à la cafétéria, et 223 ensuite. Les scientifiques les ont interrogés après leur passage en caisse, et leur ont demandé s’ils avaient remarqué un étiquetage nutritionnel, les facteurs déterminants dans leurs achats alimentaires et s’ils se basaient souvent sur les informations nutritionnelles avant d’acheter un produit (taux de réponse : 60 %). Les caisses avaient enregistré la proportion d’aliments « vert », « jaune » ou « rouge » achetés, avant et après que le code-couleur ait été placé sur les aliments.

Après la mise en place des feux tricolores 61 % des consommateurs interrogés ont cité la nutrition/santé comme un facteur déterminant d’achat, contre 46 % avant (p < 0,004). 33 % d’entre eux ont déclaré prêter attention à l’information nutritionnelle disponible ; ils étaient 15 % avant l’intervention (p < 0,001). Par ailleurs, les enquêtés ayant remarqué le nouvel étiquetage se sont avérés favoriser les aliments sains : les achats d’aliments « verts » étaient plus fréquents, les achats d’aliments « jaune » et « rouges », découragés (p < 0,001). Les auteurs plébiscitent donc l’intérêt de l’étiquetage sous la forme de feux tricolores.

Source : Sonnenberg L et al. A traffic light food labeling intervention increases consumer awareness of health and healthy choices at the point-of-purchase. Preventive Medicine. 2013;57(4):253.

C.A.

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