La dénutrition concernerait 15 à 38 % des personnes âgées en institution, selon la Haute autorité de santé. Alors que s’instaurent les réflexions autour de la prise en charge de cette pathologie, des établissements s’organisent afin d’améliorer le statut nutritionnel de leurs résidents. C’est le cas au Centre hospitalier de Seclin, dans le Nord-Pas-de-Calais, où Tony Dos Santos, diététicien cadre de santé et Annick Brioul, diététicienne référente des Ehpad, ont réorganisé le service diététique et la distribution des CNO pour réinvestir le patient dans sa complémentation et lutter contre la dénutrition.
Revue de presse des publications scientifiques parues sur le thème de la sarcopénie sélectionnée et commentée par le Dr Arach Madjlessi, gériatre, du service de Gériatrie Aiguë, Clinique Alleray-Labrouste à Paris, et président de la Société Française de Réflexion Sensori-Cognitive (SOFRESC).
Avec le vieillissement de la population et l'évolution des modes de vie, le nombre de personnes souffrant de maladies lourdes (diabète, pathologies cardiovasculaires, Alzheimer, etc.) progressent rapidement. Le marché de la nutrition santé est porté par ces enjeux majeurs de santé publique. Zoom sur ce nouveau marché.
Le poids des facteurs de risque alimentaires dans le développement des maladies chroniques non transmissibles est maintenant bien reconnu. Bien que de plus en plus d’études d’observation ou épidémiologiques soient aujourd’hui menées sur la base de régimes alimentaires complexes, les travaux chez l’homme se sont d’abord principalement focalisés sur les groupes d’aliments.
« Bon élève » de la restauration collective, la restauration d’entreprise « gaspille » environ 125 g par personne par repas. En cause : des achats mal orientés et des clients qui ne gèrent pas les quantités.
Depuis une vingtaine d’années, les chiffres de l’allergie alimentaire augmentent considérablement. Peut-on parler d’une véritable épidémie ou doit-on mettre en cause un dépistage toujours plus précoce ?
Les signes cliniques des maladies d’Alzheimer et apparentées, notamment les troubles du comportement alimentaire, évoluent en fonction de la localisation des lésions cérébrales. Pour mieux comprendre ces pathologies et les refus alimentaires fréquents, le Dr Florence Bieder a dressé un état des lieux des principaux troubles alimentaires observés dans différentes pathologies neurologiques.
Quelle matière grasse pour quelle cuisson ? Certaines sont-elles dangereuses ? Faut-il miser sur les matières grasses animales ou végétales ? Et à quelle température les utiliser ?
La nutrition est le premier traitement prescrit en réanimation. Pourtant, en moyenne, la nutrition administrée au patient en unité de soins intensifs ne couvre que 71 % des besoins caloriques. Une proportion importante de patients est même dénutrie alors même qu’ils sont dans une situation critique souvent consommatrice en énergie.
« En préventif et en curatif, on sait que le sport a un impact réel. En tant qu’infirmier, j’ai voulu me diriger vers le sport santé et avec le cancer, j’ai constaté une réelle efficacité. » Cyril Dufaure, professeur de karaté et infirmier de bloc opératoire, enseigne cet art martial depuis plus de deux ans pour la Cami.